Yvette Bentz                Influences

                                                                      de la même autrice :    Les vacanciers        Exister...

     

L’écriture de ce roman est une aventure en elle- même. Elle a commencé après la réception d’un message d’une de mes amies me racontant sa vie sur quatre feuillets A4.


Je les dévorai avec l’émotion suscitée par la confiance qu’elle me faisait en me révélant ce qu’avait été son enfance ; elle survolait ensuite le reste de son existence que je connaissais davantage pour l’avoir fréquentée longtemps assidûment. Voyant l’effet provoqué par ma lecture, elle me dit tout simplement : « Fais en ce que tu veux ! »

Yvette Bentz               

Edition : Le Trouve Feuille, avril 2019

Genre : roman

ISBN : 979-10-359-0685-6

public : tout public

Format : 13X18cm,

Nombre de pages : 182

livre version papier : 9,50€

livre version numérique : nc

extrait

Tout est silencieux. La nuit commence à tomber, la maison baigne dans un clair obscur qui me convient. J’aime me retrouver avec pour seule compagnie les bruits du soir entrant par les fenêtres ouvertes.

Par bouffées, les souvenirs montent en moi avec une netteté impressionnante. Nous avions été enchantés par la beauté de ce paysage ! Lors de notre première visite de cette maison, nous étions sous le charme, émerveillés. C’était vraiment l’endroit qui nous attendait. La ville nous plut, nous ne lui avons trouvé que des qualités. Nous y étions revenus à des heures différentes de la journée, pour vérifier que notre première impression était la bonne. Nous avons sécurisé l’arrière du jardin avec un simple grillage mais sans y planter la moindre haie qui aurait pu nous cacher l’horizon.

On a eu peur, une seule fois. L’année de l’incendie qui a ravagé le creux du vallon, juste en bas de notre terrain. On a eu chaud ! Moi surtout, avec ces canadairs qui nous frôlaient en descendant se remplir dans l’étang. J’avais l’impression qu’ils allaient arroser la maison. Mon mari a eu beau essayé de me rassurer, je hurlais dès qu’ils survolaient notre toit.

Bientôt six heures que Jean-Pierre a enfourché son vélo en me faisant juste un geste de la main. J’ai crié : « où vas- tu ? » sans entendre sa réponse. A-t-il seulement répondu ?

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